« Je rencontre Ève, 14 ans, accompagnée par sa maman. Elle est inquiète car même si la peau de sa fille s’améliore, elle a entendu dire que l’eczéma de sa fille était lié à son angoisse d’abandon. Je fais remarquer que cet avis ne fait pas beaucoup avancer le traitement de la peau… »
Nous analysons les différentes interprétations de ce symptôme :
– du côté maternel, il est lié à l’absence du père que sa fille revoit, sans lui en vouloir (comme elle le souhaiterait).
– pour Ève, il n’a pas ce sens d’abandon par le père mais traduit
éventuellement un malaise dans la situation qu’elle traverse.
Nous nous employons à modifier progressivement la perception familiale de sa maladie pour que la jeune fille fille se réapproprie « son » eczéma et son traitement. Les situations conflictuelles se résolvant, la peau s’améliore… »